Départ vendredi après-midi de mon travail à Quimper, je retrouve Gaël à Lorient, et nous voila pour le trajet pour Saint-Pé-de-Bigorre. On s’est relayé sur la route, en pouvant dormir (l’avantage à 2, on peut bien abaisser les sièges et dormir en route). Fin de nuit à l’arrivée à 3h15, en mode camping.
Surprise au réveil, il y a beaucoup plus d’eau sur la rivière qu’il y a 2 ans, le parcours de slalom est tout lisse, il n’y a pas de contre-courant. Moi ça ne me gêne pas, je ne fais pas le slalom, mais pour la descente aussi, ce sera moins technique. J’ai pris le petit déjeuné dans une boulangerie à Lestelle-Bétharram avec Raphael, on a parlé de ces débuts de voyage en voilier autours de l’Espagne. En y allant, j’ai vu que l’entrés de la ville semble bien jolie avec des belles églises et une sorte de sentier de pèlerinage avec plein de petites Chapelle. J’essayerais de visiter ça durant le slalom.
Vu que l’on est là le matin et que le Club de Giens nous a rejoint, on part faire une première reconnaissance de la descente. Malheureusement j’ai encore été obligé d’encadrer un jeune en le collant à 1m, alors que je voulais faire une reconnaissance… Enfin c’était une belle descente quand même, sous le soleil. Pas de grosse difficulté effectivement, ça passe partout ! Fin du parcours sur le slalom, mais comme toujours c’est beaucoup trop technique (et inintéressant je trouve, je préfère les longs paysage que les tube de métal peint en vert et rouge). J’ai quand même refait un passage pour voir, 7 portes raté sur 20, heureusement je ne suis pas inscrit.
Repas du midi au gite de Saint-Pé-de-Bigorre, le même endroit qu’il y a 2 ans, et que mon stage eaux vive des année 2000. Par contre on dort dans des mobiles-homes au camping, car le gite c’est « loupé » sur les réservations.
L’après-midi, il fait beau, c’est entrainement slalom, je suis assez peu motivé pour cette activité et l’inertie du groupe (près de 80 personnes) est bien présente, donc je pars après le repas pour une randonnée. Départ de Saint-Pé-de-Bigorre, avec ses maison et une jolie statue. Après avoir traversé de la rivière, je l’ai longée un peu, puis je suis monté vers les Toupiettes, par une belle monté dans la forêt. Les fleurs commencent à sortir, et les bourdons butines. Je croise une grosse cabane en planche, avec pare pluie, malheureusement très abimé et pas très belle au final.
Sur la fin de la monté je suis surpris par un troupeau de bouquetin des Pyrénées, à 50 ou 60 m, tout aussi surpris que moi de voir ce gars en short et torse nu (ça monte et il fait chaud !). Ils sont au moins 8, et filent vers le haut en sautant, alors que moi je souffle vu la pente ! Un peu après, je rejoins le sentier principal que j’avais raté pour voir le bord du gave. C’est le point le plus haut, 746m, noté Eth Benac sur un panneau. C’est après recherche la limite du pays Gascon. J’y croise un joggeur, qui lui aussi fini sa monté en sueur. Le temps change, les nuages arrivent. La descente est aussi chouette, avec une source captée dans un lavoir, de beaux arbres et de belle vue sur la vallée.
Passage devant l’entrée des grottes de Bétharram, mais je n’ai pas le temps, je dois retrouver les nageurs au parcours de Slalom pour rentrer au camping après.
Le soir, j’ai discuté avec d’autres groupe qui parlait des rivières où l’on dois faire l’examen initiateur, et il me parle de gros classe IV et V. Or moi du IV j’ai vraiment du mal, le V je n’ai même pas envie d’essayer. J’aime bien les balade dans des rivières naturel, avec des petits passages maitrisables. J’y allais pour passer mon examen initiateur sur 4 jours, dont théoriquement sur du classe III parfois IV, et pour le loisir sur les 5 autres jours. Je me rends compte qu’entre l’examen Moniteur, l’examen Niveau 3 prévu en même temps, et notre stage en parallèle, avec 1 seul encadrant dédié à ça, cela ne va pas du tout être du loisir. Avec en plus ce sentiment (et le discours) de toujours devoir encadrer quand tu es encadrant (mais avant tout nageur), alors que j’ai envie de donner des coups de main de temps en temps en alternances avec des moment loisirs, j’ai pris la décision de ne finalement pas aller à ce stage. J’en parlerais demain aux autres, histoires de ne pas les perturbés sur leur compétition. J’ai déjà mille idées pour « occuper » ces vacances posé depuis 6 mois, probablement entre de la randonnée et du kayak, et pourquoi pas en Dordogne, région que je ne connais pas du tout et qui a plein de potentiel touristique. Je verrais surement aussi selon la météo…
Dimanche, j’ai aidé l’organisation en allant collecter au fur est à mesures les fiche des juges pour les amener au directeur de course. Presque 5km d’aller-retour !
Vers 12h, il ne reste que les 4 jeunes de moins de 12 ans, donc je peux aller faire une petite visite à pied de la ville où j’ai pris le petit déjeuné. C’est à moins de 3km, et en plus il y a une petite route piétonne magnifique qui y mène. Je passe devant une ancienne école (maintenant un musée ?) avec une superbe toiture et un petit clocher, puis j’arrive au sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram. Je passe voir à l’intérieur, durant la messe de Pâques.
Puis j’entame la monté par le chemin de croix, c’est joli toutes ces chapelles miniatures régulièrement le long du chemin. On plus on a une belle vue sur la ville et la rivière. Arrivé en haut, je fais demi-tour et rentre, pour ne pas raté le trajet vers le gite pour le repas de 14h (heureusement nouvelle heure), et parce qu’il y a une belle averse.
Repas, petite café et sieste au camping, et l’on repart pour une nouvelle reconnaissance de la descente, cette fois je suis serre-file de 3 niveaux 1 débrouillard, je peux me concentrer sur le parcours, on fait des essais pour voir les coté ou passage les plus rapide. Par exemple, parfois il faut mieux couper le virage parce que c’est plus court, parfois il faut mieux faire l’extérieurs où il y a du courant. C’était beaucoup plus intéressant, et entre la glissière du début et le vague du seuil de la fin, c’est bien amusant, même avec la grosse pluie qui arrive en cours de parcours (mais vu que l’on est déjà dans l’eau !).
Lundi matin sous le givre. Pour la course, je suis 49ème partant sur 66, dont 4 non partant. Je suis content de ma course, j’ai pris les bonnes trajectoires. Jai été doublé par 2 personne de ma catégorie, ceux qui gagne tout le temps, et j’ai doublé 2 personne aussi. Donc j’avais souvent des nageurs ‘à vue’, ça motive. J’ai tenu un bon rythme de palmage, sachant que je me suis assez peu entrainé en mer en particulier depuis 6 mois. Résultat le midi, je fini 46ème en 41minutes et 58s (35’43’’ pour le meilleur, 49’05’’ pour le dernier), et je suis dans les temps pour être sélectionné pour le championnat de France. Par contre cette année c’est sur le Doron de Bozel, à coté de Brides-les-Bains, en Savoie, à 1080km de chez moi, sur un week-end de 2 jours, et l’on est que 2 de Bretagne à être potentiel participent, ce n’est pas sûr que l’on fasse la route.
Retour lundi après-midi sans difficulté, sans fatigue, et sans bouchon malgré le week-end de pâques. Je n’ai pas de trajet prévu dans les prochaines semaines (des gardes, des astreintes boulot…), ça tombe bien, 2500km de voiture en moins de 10 jours c’est vraiment trop !