Mercredi soir, en rentrant, je me suis décidé de faire de la bières avec l’un kit de 5 litres acheté il y a déjà quelques semaines sur le site monkitabiere. J’en avais déjà acheté un avec le matériel durant le 1er confinement, j’avais bien aimer le principe de faire sois même (même si c’est une ‘recette’ toute prête avec les ingrédients standard). Le résultat avais été assez inégal d’une bouteille à l’autre, j’avais obtenu moins que 5 litres, et c’était finalement long (et surement plus cher qu’une bière du commerce), mais je voulais retenté. J’avais profité d’une promo pour prendre 3 kit, ambré, de noël et blanche, il faut s’y mettre. Alors bien sur, c’est une petite quantité, pas forcément le plus rentable, et ce n’est pas le matériel le plus adapté, mais je fais avec ce que j’ai, a savoir une cuve de stérilisation bien adapté car elle chauffe bien et est programmable au degré prés. J’ai aussi gardé et nettoyé pas mal de bouteille de bière, et je me suis équipé de capsules et de l’appareil pour les mettre (je pense que les ‘ratés’ de certaines bouteilles la dernière fois était dû aux système de fermeture pas très étanche). Plein d’autres truc ne sont pas adapté, comme la passoires, les bacs pour récupérer les éléments, la louche…
Pour les néophytes (comme je l’était avant de m’y mettre), les étapes :
- Le concassage : Le début du brassage de la bière commence par le concassage du malt. Moudre les grains de malts permet de libérer l’amidon et les enzymes. Dans le kit les céréales sont déjà concassé, et sous vide.
- L’empâtage : Une fois le concassage effectué, les grains sont ajoutés à de l’eau chauffés à entre 60° et 70° dans une cuve de brassage pour activer les enzymes présentes dans le malt. Ces dernières se mettent alors à extraire puis séparer les molécules d’amidon en molécules plus simples. L’empâtage dure environ 1 heure, le temps nécessaire pour extraire tout l’amidon. Il faut brasser votre bière à intervalle régulier afin que l’amidon soit extrait à son maximum. Là je me suis trompé avec le bip de chauffe du stérilisateur et j’ai du faire que 50 minutes.
- Le rinçage : Une fois l’empâtage terminé, il faut filtrerez le moût (liquide obtenu à la fin de l’empâtage) grâce aux drêches (grains de malt plongés dans le moût). Ce filtre fonctionne comme un filtre à sable. Tout le moût est ainsi évacué dans la cuve d’ébullition auquel on ajoute encore de l’eau (compensation de l’évaporation future)à 80° qui passent par le filtre de drêches afin de les rincer. Ici c’est une version un peu simplifier par manque de passoire suffisamment grand. J’essayerais le ‘sac’ la prochaine fois.
- Le houblonnage : Une fois le moût obtenu, le moût est porté à ébullition pendant 1 heure. Lors de son ébullition, on ajoute le houblon amerisant qui permettra de donner à la bière son amertume particulière et son pouvoir rafraichissant. Peu de temps avant la fin de l’ébullition, on ajoute le houblon aromatique qui donnera son arôme houblonné à votre bière. ici c’est du houblon en poudre (en pellet pour être exact), il sera filtré juste à la fin avant de le transvasé pour la fermentation.
- Le refroidissement : Loin des système plus perfectionner avec une circulation d’eau dans un échangeur thermique, j’ai juste mis la marie-jeanne dans un bac d’eau avec de pain de glace. C’est pas l’idéal (trop lent, surtout que je suis parti voir un film du festival low-teck donc je n’ai pas pus remettre de la glace.
![Mise en marie-jeanne pour la 1èr fermentation, filtrage (reste d’amidon et houblon)](https://bertrand.prodault.xyz/wp-content/uploads/2022/07/2022-06-29-20h13min29s-IMG_20220629_201327_web.jpg)
- La 1ère fermentation : Lorsque le moût est à 24°, on ajoute les levures puis on laisse faire le temps. Après 2 à 4 semaines de patience les levures auront transformé le moût en bière. Entre temps, il y a un dégagement de CO2 qu’il faut évacuer sans laisser la marie-jeanne ouverte, d’où le barboteur.
![Fermentation par les levures depuis 1 nuit : déjà un bon dégazage](https://bertrand.prodault.xyz/wp-content/uploads/2022/07/2022-07-01-06h43min45s-IMG_20220701_064342_1_web.jpg)
![Les poules raffole de la drêche](https://bertrand.prodault.xyz/wp-content/uploads/2022/07/2022-06-30-07h08min30s-IMG_20220630_070828_web.jpg)
- La mise en bouteille et 2ème fermentation. dans une 20ène de jours, je mettrais en bouteille, en ajoutant un léger sirop de sucre pour que la bière soit pétillante.
C’est probablement les inspiration du festival low-teck qui a lieu cette semaine à Concarneau suite au retour du Nomade des mer qui m’a motiver à m’y mettre, et de toute façon j’avais les kit (qui périme) en attente. La suite d’ici mi juillet, pour y goûter en septembre ? Si c’est concluent, j’essayerais d’améliorer les outils pour que le processus soit plus simple, et de faire à terme des quantité de 20 litre, beaucoup plus rentable en temps et financièrement.