C’est parti pour la journée visite de l’Etna. C’est une expédition qu’il a fallu payer (une fortune !) en plus du voyage, mais n’ayant rien payer pour le reste du voyage, je peut me permettre. Je n’étais pas interessé par les autres sortie, les iles Eolienne ou le parapentes/tyrolienne… Je ferais juste les gorges de Tiberio jeudi. On a pris la version ‘Top’, avec randonnée sur le sommet du volcan accompagner par un guide. Difficile de venir en Sicile et de ne pas faire l’Etna, surtout que j’ai adoré mes visite d’autres volcans , comme l’ascension de la montagne pelé en Martinique.
Nous partons après le petit déjeuné (6h), en passant par le centre de l’ile. Après nous avoir laisser un peu dormir, la guide nous raconte l’histoire, la géographie et milles anecdotes sur la Sicile, pendant que l’on approche petit à petit de Catane puis de l’Etna. en cours d’ascension, on apprend que l’Etna, ce n’est pas un mais un massif de Volcans ! Et qu’il est toujours très actif, d’ailleurs la route un peu avant le départ du téléphérique a été refaite il y a quelque année, car elle a été enseveli sous une coulée de lave, comme en témoigne une maison ensevelie à mis parcours. Le téléphérique et la station de ski aussi en 2004.


Un guide de haute montagne (on vas quand même à prés de 3000m) spécialiste des volcans, et qui parle un français parfait, nous attend. Il y a beaucoup de vent, le téléphérique que l’on doit normalement prendre jusqu’à 2500m est fermé, on fera donc toute l’ascension en Bus 4×4, ce qui prend un peu plus de temps. De toute façon on sait depuis le départ qu’on n’ira pas en haut, le volcan a trop d’activité et c’est dangereux.




Vers 2600m, le bus nous lâchent au milieu d’une plaine de gravillons noir, et c’est partie. Le vent est très fort par moment, on c’est tous bien habillés, mais le sable pique le visage ou les molets dans les rafales. Sous la couche de pierre ponce de la dernière explosion de l’année, il y a par endroit de la neige ‘prisonnière’ sous la roche. C’est surprenant. Cela provoque des sortie de vapeur d’eau par endroit, mais aussi une instabilité de la montagne qui de temps en temps glisse par croute.
Nous montons lentement vers un cratère secondaire du début des années 2000, en observant les milles nuances de formes et de couleurs des roches, les reste de bombes, les coulées et les éboulis. Le sol est chaud, avec des sortie de vapeur d’eau par endroit.









Nous entrons dans ce petit cratère par une des 3 coulée de lave. L’autre est une sorte de bouche de débordement. La troisième, nous y accédons par en bas. C’est une galerie faite par les croute de lave qui se refroidissent, formant un tunnel à ciel ouvert d’environs 2m de large, et plus de 4m de haut. Le sol est couvert de bloc de glace des neige de l’hiver, et de ‘croute’ de roche qui forme des plaque de plus de 5cm d’épaisseur, et parfois un bon demis m².
Ne toucher pas les parois, elle risque de vous tomber sur la tête
le guide !
Heureusement on est équipé de casque, et la roche n’est pas très dense.












Revenu au même cratère nous prenons le pique nique. Puis c’est reparti vers le haut. Nous longeons un éboulis qui date de février de cette année, qui proviens d’un des bord du cratère principal (à 3345m), et qui se prolonge sur plusieurs kilomètre. D’où la dangerosité du sommet en ce moment. Il y a encore eux une sortie de lave il y a une semaine. Et plusieurs cratères fument bien.




Enfin, après une dernière grimpette (dur dur le volcan, le sol est tellement friable que quand on monte de 20cm, on glisse de 15. Ça n’avance pas vite ! Pire qu’une dune), nous arrivons à l’ancien cratère de 2001 ou 2002, nommé Tazieff, balayer par des rafale de vent à ne plus tenir debout. Le guide aide une personne qui a du mal. Il faut dire que c’est un peu un chemin entre 2 ‘vides’, avec des rafales qui me semble dépasser les 100Km/h. C’est vertigineux, mais aussi une explosion de couleurs et de formes. Tout le monde est bouche-bé… Sauf le Volcan, qui se met à nous sortir quelques belle ‘explosion’ de fumée juste à ce moment là. Nous longeons le bord pour contourner le trou, et après une longue contemplation de cette puissance de la terre, toujours en train de vivre, c’est la descente sur une pente bien raide, certains à pas précautionneux , d’autres en courant selon les caractères !















On continue en allant voir un autre petit cratère bien formée un peu plus bas. En fait ils sont tous sur une même ligne.




Après avoir ramassé quelques ‘cailloux’, visionner quelques nouvelle bouffée de fumée et quelques emplette pour certain (j’ai trouvé une tortue en lave pour ma collection que je n’avais pas !) nous quittons le guide, et repartons, cette fois par le nord. La route longue la mer, est c’est encore de belle vision de la Sicile et du détroit de Messine, avec toujours de belle explication de la guide. Personne ne regrette la journée, pourtant ce n’étais pas évident au départ (210€ par personne !) C’est une expérience unique, et c’est passé 19h30 que nous revenons au Pollina Resort.

C’est l’heure de prendre un verre sur la terrasse, cette fois il n’y a pas de brume basse, la descente du soleil vers la mer est magnifique. Repas au buffet, les entrés, le poissons, les légumes sont tellement délicieux. Je passe ensuite voir le spectacle des animateurs, ce n’est pas encore bien rodée, mais je suis sous le charme de l’un d’eux depuis ma descente du car vendredi midi 🙂 La soirée se fini à la discothèque, cela me rappel tellement de souvenirs de mes années à Paris. La nuit vas encore être très courte, demain je prend le bus ‘scolaire’ qui part de Finale à 15 min à 7h15 pour Cefalù.






