Le bateau est arrivé jeudi par cargo du Brésil après la transat 6,50 La Rochelle – Bahia aux mains de Sébastien Picault, et je le retrouve sur le parking de Douarnenez Tréboul, où Aymeric et moi avons décidés de le mettre en espérant être pris au pôle d’entraînement.
Il y a deux choses à faire avant de pouvoir naviguer : La barre de flèche et le bulbe de quille.
Sur un empannage lors de la transat, la barre de flèche s’est cassé, et donc elle à été collé (alors qu’elle peut s’enlever du mat normalement). Pour le transport du mat, Sébastien à dû la cassé, puisqu’elle ne sortait plus de son fourreaux. Il faut donc recoller les 10 cm de carbone qui manque, et refaire le fourreau qui est sur le mat, lui aussi en carbone. Je m’attelle rapidement à la découpe à la Dremel des bouts, afin de récupérer au maximum ce qui peut l’être. Ça tombe bien, j’ai eux la partie théorique sur le plastique, les résines et les fibres en cours de maintenance pour mon BEES la semaine dernière, je vais passer à la pratique. Comme je n’en ai jamais fait, et qu’avec l’acquisition d’un proto, il va y avoir du travail, je commence directement par refaire des pièces en carbone-époxy.
Du coté de la quille, c’est une chute malheureuse lors de sont débarquement de la voiture au parking de Douarnenez qui à tordu le plomb sur l’avant. On aurait pu juste le redresser (mais je ne vois pas trop comment ?), mais depuis longtemps, Aymeric voulais enlever du poids sur celle-ci, alors allons y pour deux chantier en un. Après moult réflexion, croquis et calcul sur le logiciel d’architecture Echo (de René Coléno, voila une occupation quand j’aurais du temps : voir un peu comment exploiter ce logiciel), on sait où enlever les 30Kg approximatif désiré. C’est partie pour la séance de découpe du bulbe en plombs. C’est dur à couper le plomb. On prendra en compte la surface à couper pour la suite, à la fin des vacances de Noël.
En attendant, le réveil dimanche matin dans mon fourgon m’a laissé une froide vision !
