Déjà, une photo du magnifique couché de soleil d’hier soir :
Bon, ce matin au réveil, c’est glacial dehors, le fourgon est gelé, la route verglacé. Avec mon petit chauffage du fourgon, je m’en suis pas rendu compte au réveil, j’ai tendu le bras pour l’allumer et 10 minute plus tard il baissais tout seul de régime. Il ne serais pas sérieux de rouler avec ce givre, et les bourrasques de crachin mêlé de grêle m’invite à ne pas prévoir d’activités. Je m’équipe juste de mes crampons acheté en Norvège qui se fixe sous les chaussures, léger dans un sac d’hiver et super efficace, et je descends au village acheté la carte de randonnée. Je passerais le reste de la matinée au chaud, à planifier les prochains week-end et vacances, à lire des ‘Carnets d’aventure’, et à commencer à regarder les test du concours d’ingénieur territorial.
Après un bon repas chaud, je m’équipe pour une randonnée dans les environs. J’avais acheté un bas de marque Odlo à la fin de mes vacances de ski dans le Jura il y a 2 ans, une sorte de collant doublé de tissus déperlant. Cela fait 3 jours que je l’utilise, c’est extra pour le ski ou la raquettes. Aujourd’hui vu le temps je le double d’un sur-pantalon millet, je n’ai jamais eux ni trop chaud ni froid. Pour le haut, une tee-shirt manche courte ou longue selon les prévisions, une micro polaire, et la veste de randonnée Millet aussi. j’ai dans mon sac une doudoune en plume Haglöfs que je ne garde qu’en secours, pour le moment je ne l’ai jamais mis j’ai trop chaud avec. Mais si je dois faire une pause sans bouger un moment, elle sera surement utile. Depuis le Jura et le Maroc, j’ai aussi toujours mes 2 bâtons, même si j’aurai du pensé a les équipé de rondelle car là ils s’enfonce parfois dans la neige.
Départ donc avec les raquettes sur le sac, première étape le lac de Gayme, juste en sortie du village. Ça commence bien, une bourrasque de vent accompagné de neige (de la vrai cette fois) accueil ma sortie. Cela ne dure pas, d’autant plus que je monte dans la forêt qui m’offre un bouclier contre le vent. Les arbres sont grandioses, et je me retrouve finalement au bout du plateau d’où je vois l’arbre où j’ai pique niqué hier midi.
La route parfois feuillu parfois recouverte d’une faible neige deviens moins facile sur ce versant, je chausse donc les raquettes. Arrivé en bas, je re-bifurque vers l’Est (voir la carte en fin d’article) pour pénétré dans la tourbière. Le sentier, toujours balisé et visiblement assez fréquenté deviens plus étroit, avec des panneau explicatif en plus (certain pas forcément de saison). Cela me fait pensé que les photos ne rendent pas forcément l’ambiance que l’on ressent, qui est beaucoup plus verte et varié que ne laisse pensé les photos.
Les différentes vu sur la zone d’eau et la tourbière sont spectaculaire, avec là encore des reflets bleuté qui ne ressortent pas en photos.
Je suis un parcours de jeux de piste qui m’amène face au fort Ravel, une reconstitution d’un château construit sur un promontoire balsamique. En descendant, je tombe sur une ferme qui vends du St Nectaire, 18€ le fromage entier d’1,5kg. j’en prend un, il aura en plus la saveur d’avoir voyager dans le sac un après-midi.
Je croise deux taureaux dans un champs, cette fois il ne sont pas sur le chemin comme l’automne dernier. Encore un petit bout de forêt, puis me voila de retour. Je dépose le fromage et les raquettes que j’ai quitté à Ravel, et je continue, cette fois vers le bas du village et la campagne. C’est également très varié, entre les routes, les sentiers, les ponts sur les torrents…
Finalement cette petite boucle en plus était beaucoup plus rapide, alors que sur la carte ou a l’impression qu’elle est aussi longue. Mais c’était de la route goudronné ou de campagne, plutôt plats. 15km pour cet après midi.
Arrivé à 17h30, je file vers Super-Besse, ils annonce encore plus froid que ce matin demain, et j’aurais des occupations en ville (magasin, piscine…)… sauf que le col de la Geneste est déjà fermé avant 18h. Tant pis, je reste au départ des pistes d’hier, on verra bien demain, au pire je ferais le tour. Je vais prendre une bière local et une assiette de charcuterie à l’auberge Taraffet à coté du parking où je vais passer la nuit.
Repas salade puis un bon morceau de ce fameux St Nectaire qui me rappel l’hôtel du Mont Dore de mon enfance. Ce soir le vent souffle bien, le camion en est bercé comme lors des soirée d’automne sur la côte en Bretagne.