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Week-end à Axat dans l’Aude : nage en eau vive et château

Sélectif 2022 descente NEV

Ce week-end, c’est direction les Pyrénées, et plus précisément à Axat, au milieu de rien au sud de Carcassonne et au nord de Font Romeu.

Les copains et copines du CLub de plongée de Cornouaille m’ont incité à venir, non pas pour la compétition mais pour découvrir une nouvelle rivière, et avoir cet unique occasion d’être ‘seul’ sur la rivière. Voici le dossier de présentation que l’on a eu, avec les dates et planning, cartes, organisation… :

Préparation du sac jeudi soir, départ de la maison vendredi matin pour aller travailler, et à 16h45 on prend la route à 4, Thomas, Magali, Florence et moi. Pas mal de bouchon autour de Lorient, mais nous retrouvons finalement Gaël à Boule-Sapin. On change de véhicule, le Jumper de Gaël sera plus grand pour nous 6 (avec Ivan que l’on récupère après Vannes), mais on garde la remorque avec le matériel et les sacs. La suite de la route se passe bien, tout le monde somnole dans la voiture, on change de conducteur toutes les 2 heures environ jusqu’à Toulouse où nous attend un hôtel histoire de dormir quelques heures.

Ré-départ le samedi matin pour les 2 dernières heures de route, avec l’arrivé dans les gorges de l’Aude après Quillan. On s’arrête pour voir la rivière, le niveau d’eau (très faible, le lâché d’eau du barrage ne sera que ce midi) et profiter de ce paysage qui change de la Bretagne ! C’est magnifique sous le soleil avec les arbres couleurs Automne et le relief abrupte et déchiré des gorges. Plusieurs Viaducs, tunnels, et aiguilles plantent le décor du week-end. J’ai un vieux souvenir d’avoir pris cette route, confirmé par ma mère un peu plus tard. C’était pour aller au ski aux Angles ou à Font Romeu il y a plus de 23 ans.

Ivan à la sortie des gorges
Ivan à la sortie des gorges
Ivan à la sortie des gorges
Ivan à la sortie des gorges
Le viaduc à l'entrée des gorges
Le viaduc à l’entrée des gorges

Arrivé au Camping Le Moulin du Pont d’Aliès au bord de l’Aude et au milieu du parcours. Les copains du club retrouvent les autres groupes, l’ambiance est à la camaraderie. Malheureusement nous n’auront pas tout de suite nos flotteurs commandés depuis quelque mois, mais on le savais déjà, l’été n’est pas propice à Gautier de Golgot Company pour les fabriquer, il était sur l’eau ! Ce sera l’occasion d’une prochaine rencontre. Repas au bungalow, puis confirmation de l’inscription avec contrôle des passe sanitaires, certificats médicaux, conformité des casques, gilets et flotteurs. Puis direction le point de départ, le niveau est bien monté conformément au prévision d’Engie sur le lâcher d’eau, il est temps d’aller repérer les 11,5km de parcours classe IV par endroit pour demain.

Samedi 14h, l'eau est là
Samedi 14h, l’eau est là

Le temps de faire les navettes avec le point d’arrivé (merci à celui qui nous a prêter une voiture !), c’est parti, j’ai pris mon téléphone dans sa coque étanche pour pouvoir prendre quelques photos. On commencent du pont de Baïra pour rentrer directement dans les gorges de St Georges, histoire de se mettre dans le bain ! C’est rapide, ça bouge bien. On suit notre Moniteur Fédéral 2ème degré Gaël, qui donne un bon rythme. Le passage dans les gorges est vertigineux. J’essaye de mémoriser quelques points plus délicat, dans ma tête je mémorise : passer à gauche à la sortie de la gorges, le long du renfort de la route pour avoir plus de courant, ou surtout ne pas rater le déversoir sur la droite !.

Petit briefing
Petit briefing
Sortie des gorges de St Georges
Sortie des gorges de St Georges

La descente continue avec le passage dans Axat, avec ses maisons les pieds (ou les caves ?) dans l’eau, ses kiosques colorés, et son parcours de slalom avec de beaux rocher poser au milieu de la rivière. Jusque-là ça allais, mais les coups répétés sur mes genoux commence à se faire sentir, et les phases plus plates (c’est relatif !) mais avec un niveau d’eau moindre finisse de m’achever, je n’ose plus palmer fort et donc je suis moins directif, donc je me prends encore plus de pleureurs, donc je me cogne encore plus, et je commence à freiner le groupe… Il va vraiment falloir que j’apprenne à palmer comme un nageur et plus comme un plongeur en scaphandre, avec les genoux plier. Et puis je m’essouffle trop vite, je n’ai pas fait beaucoup de sport de fonds depuis le début de ma formation à la maison, et cela se ressent. Je m’en suis déjà rendu compte en recommençant à courir le midi au travail, mais la dynamique de reprise est déjà là.

L'avant de la Palanquée avec Gaël, Florence, Magali
L’avant de la Palanquée avec Gaël, Florence, Magali
Et derrière Ivan et Thomas en serre-file
Et derrière Ivan et Thomas en serre-file

Bref, on passe le camping, la zone plus calme mais avec néanmoins toujours avec un flux rapide (comparé au planiol du Morvan du moins dernier ou de nos rivières bretonnes), et je me fais happé par le seul drossage du parcours. Rien de trop grave, je reprends un peu mon souffle, et c’est reparti. La suite est vite passé, les parois des deux coté se resserre et prennent de l’altitude, et la pente doit augmenter vu que tout s’accélère. C’est l’entré des Gorges de la pierre. L’ennuie relatif du planiol est vite oublié, l’adrénaline monte en flèche, tout comme les sensations. Ça secoue dans tous les sens, je me retrouve 2 ou 3 fois sur le dos à devoir esquimauter, mais c’est marrant, et cela rafraichi (ma combinaisons 7mm en octobre et pour de la descente, c’est pas trop adapté !). Encore quelques coups dans le genoux (toujours le gauche, vas savoir pourquoi ?) et c’est l’arrivé en sortie de gorges avec la jolie banderole ‘Arrivé’. Ça fait presque 2h qu’on est partis. Gaël, Florence, Thomas et Ivan reparte juste pour les 2 derniers kilomètres, moi je garde du jus et un peu de ‘capital genoux’ pour demain. La soirée est passé entre douche, consigne sur l’organisation et vin d’honneur, puis chaque équipe c’est retrouvé dans la salle du camping pour prendre son repas, des pâtes carbonara préparé par Magali et Florence pour nous.

Vu sur les gorges du pont de Baïra
Vu sur les gorges du pont de Baïra
L'entrée des gorges St Georges vu depuis la route
L’entrée des gorges St Georges vu depuis la route
Couleurs d'automne
Couleurs d’automne
L'Aude longe le camping
L’Aude longe le camping

Voici une vidéo de Sébastien d’un autre groupe, sur leur ‘reconnaissance’ du samedi :

Le parcours vu par Seb

Dimanche matin rebelote pour les navettes, le soleil est là mais il y a un petit vent qui rend les 20°C du thermomètre moins agréable qu’hier. Petite courses à pied et quelques mouvements d’échauffement, et c’est déjà les départs, toutes les 30 secondes, en commençant par les plus jeunes. J’ai le dossard 47 sur 61 concurrents.

Dimanche matin, brume en altitude
Dimanche matin, brume en altitude
Déjà le soleil c'est levé sur le parking du pont Baïra
Déjà le soleil c’est levé sur le parking du pont Baïra
Les Bretons prêt pour la descente
Les Bretons prêt pour la descente

C’est dès le départ très agréable et instructif de se retrouver sans un guide devant soi. Bon, je me fais doubler par 7 ou 8 concurrent dès les premiers kilomètres, mais j’ai commencé l’activité en décembre il y a moins d’un an, avec 5 mois de pause cet été, et certains nageurs en font depuis plus de 30 ans pratiquement toutes les semaines. Donc ce n’est pas grave. Ce que j’ai aimé, c’est de retrouver les bons passages, de réussir de plus en plus à ‘lire’ le flux d’eau, avec les bosses pour les pleureurs, les vague qui montent en crête ou en V pour les zone entre les seuils, là où il faut passer. Et puis les petites vaguelettes, quand ce n’est vraiment pas profonds. Mais y’a encore du travail, et surtout c’est la vitesse qui me manque pour réagir à temps et aller là où je veux. Ça va venir. Je me rends compte aussi qu’en palanquée, je regarde plus la personne devant que le la rivière, donc je ne travaille pas ma lecture du plan d’eau.

Donc le parcours se passe bien, j’ai l’impression de moins taper, heureusement car là ça commence à devenir plus dur de re-palmer après un coup qui devient douloureux. Cela me semble tout de même défiler plus rapidement qu’hier. A mis parcours, Sébastien, dossard 48 ou 49, me double, et je suis resté collé à lui un bon moment, parfois en suivant sa trajectoire, parfois en l’évitant quand je le voyais en difficulté. Au niveau du drossage avant les Gorges, j’ai bien pris à gauche pour ne pas me faire surprendre, mais un peu trop, du coup j’ai perdu beaucoup de temps en me retrouvant à contre-courant dans le retour sur la gauche. Je venais de rattraper Seb, je l’ai complétement perdu à ce moment. Le passage dans les gorges était du grand n’importe quoi, je n’ai pas contrôlé grand choses, mes jambes ne répondait plus à rien. Mais voilà, objectif remplis, j’ai fini mon premier sélectif en un seul morceau, et avec beaucoup de plaisir. J’ai plus l’impression d’avoir retrouvé mes fraiche habitude de fin de printemps dernier. Il faudra plus d’entrainement ‘physique’ et naviguer les mois d’avant si je veux recommencer.

Ivan s’étire et se fait interviewé pour une vidéo pour la FFESSM
Ivan s’étire et se fait interviewé pour une vidéo pour la FFESSM
Les arêtes rocheuses
Les arêtes rocheuses
Le ciel et les montagne à l'arrivée
Le ciel et les montagne à l’arrivée

La remise des classements et des médailles me rappelais mes nombreuses remise en tant que directeur de courses sur les rallyes de croisière quand je travaillais aux Glenans. Et je ne finis pas dernier au scratch, un cadet à réussi à mettre plus de temps que moi. Les temps sont très serré, 1h02min29s et 1h04min49s pour le 9ème. Moi j’ai mis 1h22min53s. On a 2 médaillés au club, Magali 3ème en Master 2 Féminine et Gaël 1er en Master 2 Homme. Repas du midi plus que copieux de l’organisation, et déjà plusieurs groupes prennent la route. Au fur et à mesure des discutions, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir bien donné, les marches sont hautes pour tout le monde, les genoux grincent et la fatigue est là pour tous.

Tous les médaillés toutes catégories
Tous les médaillés toutes catégories

Voici une autre vidéo faite par Chantal Tentorini, cela permet de voir ce que cela donne sur l’eau, et l’ambiance également au camping…

Le week-end vu par Chantal Tentorini

Vu que demain c’est férié et nos 10h de route pour rentré, nous avons prévu de repartir que le lundi matin. Il fait toujours très beau, personne n’a envie de se remettre à l’eau même si le débit est toujours là, donc on décide pour certain une randonnée vers un gouffre (transformé en cueillette de champignons), pour les autres une visite du château cathare de Puylaurens. Après 15 minutes de voiture puis 20min de grimpette sur l’éperon rocheux où se trouve le château, la visite est très plaisante, moi qui adorais les châteaux fort quand j’étais petit. De beau remparts, des tours et donjons, des couloirs secrets… Et une vue à couper le souffle sur les couleurs automnales des vallées environnantes.

Le château de Puilaurens
Le château de Puilaurens
Le sentier qui monte au château
Le sentier qui monte au château
Bertrand
Bertrand
Vue de l’intérieur
Vue de l’intérieur
Ruines du château
Ruines du château
Les remparts
Les remparts
Le paysage est à couper le souffle
Le paysage est à couper le souffle
Vue sur Lapradelle-Puilaurens
Vue sur Lapradelle-Puilaurens
Bertrand devant une des tours
Bertrand devant une des tours

Route retour le lundi, cela semble long en journée, mais cela repose aussi. Et cela roule bien, donc j’arrive à 19h à la maison. Finalement ce mardi matin je n’ai plus de douleur permanente aux genoux, juste un point quand j’appuie dessus, et musculairement c’est comme si j’avais fait une bonne séance d’abdo et de squat ! La prochaine fois en rivière j’essaye des mousses sous la combinaison au niveau des genoux. Mais la prochaine fois c’est dimanche prochain à Etel, donc pas de problème de genoux qui cogne, juste de l’eau salé et du courant dû à la marée !

1 commentaire pour “Week-end à Axat dans l’Aude : nage en eau vive et château”

  1. Retour de ping : Modification de mon flotteur de compétition – Le site de Bertrand Prodault

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