Ce matin, réveil matinal (enfin, c’est tous les jours en fait, je partage ma chambre avec Franck et il est réveillé à 6h30 tous les matins et vas courir), car om embarque au port de Rhodes pour l’île de Symi. Il faut arriver tôt non pas pour embarquer (9h45), mais pour trouver une place. Finalement le bus c’est pas mal, je ne serais pas parti plus tôt ! Je pars avec le ‘gros’ groupe de collègue, nous sommes donc 15. Le groupe à réserver des places sur un ferry de croisière, style vedette pour aller aux Glénan, et je me suis ajouté après quand j’étais à Rhodes mardi. L’hôtel aussi propose cette excursion (et de nombreuses autres), mais beaucoup plus cher, 70€ de mémoire alors que là j’ai payé 30€ (et covoiturage dans le coffre). L’île est en face de notre hôtel, on a 1h30 de navigation en contournant la pointe sur de la Turquie.
Navigation tranquille, ça fait du bien d’être sur l‘eau. Vers 11h30, nous débarquons à St George’s Bay, une crique accessible uniquement par la mer, puisqu’elle est entourée de falaise de 300m de haut. Pauvre voilier (enfin, un bon 18m quand même, pas si ‘pauvre’ que ça) qui était seul dans la crique, et qui a vu arrivé en 15 minutes 2 vedettes et 2 autres voiliers ! Il faut dire que c’est magnifique, la plage de galets entourée de falaises, avec à leur pied des laurier rose en fleur, un drapeau grec bleu aux milieux qui contraste avec le rose des lauriers. Sur le côté, une maison blanche entourée d’un muret blanc. Tout le monde se jette à l’eau, par 15-20m de fond, et nous faisons l’aller-retour à la plage (mais vraiment les gros galets, même lissé et rond, sous les pieds, ce n’est pas agréable). Un peu plus de poissons, mais ce n’est quand même pas hyper riche.
Ensuite route vers la ville principale, Symi, au nord, au fond d’un ‘fiord’. L’arrivée est magnifique avec toutes ces maisons colorées et ces clochers d’églises de chaque côté de la crique, montant sur les reliefs.
C’est l’heure de manger, une partie du groupe prends des encas, certains veulent sauter dans le premier restaurent sur le port. Après négociation, on se retrouve finalement en terrasse un peu plus dans l’intérieur, avec un bon ‘loup de mer’ (un bar quoi !) pas cher (bon, c’est de l’élevage probablement, mais le poulet ou le bœuf ce n’est pas mieux !).
Petite glace en dessert un peu plus loin, et je quitte le demi-groupe pour aller explorer les ruelles avoisinante (enfin, les escaliers plutôt), et avoir des vues plongeantes sur le port et l’eau. Je parcours les rues touristiques, et rapidement je pars dans les escaliers moins fréquentés. J’adore ces villes en relief (enfin, en touriste, à vivre au quotidien ça doit être sportif !). La vue en hauteur est effectivement sympathique, mais aussi les maisons avec la vie quotidienne, le linge qui sèche aux balcons, ou les chats qui dorment tranquillement sur les marches. J’ai même vu un serpent dans un creux d’un mur, qui rentrais petit à petit dans son trou laissé par une pierre manquante.
Et c’est déjà le retour, 1h30 de bateaux, et nous rentrons à l’Hôtel, le groupe rend la voiture.
Après le repas, nous avons le droit à une initiation aux madisons, danse que j’avais apprise quand j’étais au MAG à Paris, que l’on faisait souvent quand j’allais au thé dansant du dimanche au Tango.
Ensuite, nous avons droit à une soirée avec des musicien ‘traditionnel’ (enfin, avec un synthétiseur), et une troupe de danseur. Dommage que leur 2ème costume soit moins beau que les premiers. Ça me fait penser parfois aux danses bretonnes, en rond ou en chaine. Du coup quand ils proposent de faire une danse avec le public, j’intègre la piste, pour de bonne rigolade entre vacancier, animateur du club et danseurs grec.
