Je suis bien arrivée hier soir avec 30 minutes de retard sur le vol.. le covoiturage en sortant du travail ainsi que le bus juste au centre-ville c’est fait sans difficulté. C’est un peu plus compliqué d’accéder à l’appartement que j’avais réservé, le gars avait oublié de m’envoyer la procédure pour accéder à l’appartement. Heureusement je me débrouille en anglais. Une fois mes sac déposé, je pars faire un tour dans la ville en commençant par une pizza ‘Sardaigne’ avec des tranches de saucisse spécialité d’ici.


Ensuite j’ai continuer ma petite balade en ville, c’était très animé avec même un concert sur une terrasse. Par contre la ville ne semble pas hyper propre mais ça fait très méditerranéen. A voir de jours. Retour à l’appartement où je réorganise mes deux sacs, celui de randonnée et celui qui reste pour l’hôtel après. Il est déjà plus de minuit c’est l’heure de dormir.


Réveil matinal par l’habitude. Je file à la supérette qui ici ouvre à 7h30. Petit complément de produits frais et surtout je dois racheter un tupperware, celui que je vais prévu s’est cassé dans le sac. Petit déjeuner dans la chambre, tout est prévu il y a une bouilloire et même du café et un petit biscuit pour l’accueil. Ensuite je remplis mes 3 gourdes souple de 2l chacune, la gourde filtrante, que je n’oublie pas comme lors de mon dernier trajet de remettre en service en faisant circuler de l’eau dans le filtre céramique. Avec la bouteille d’eau que j’ai acheté j’ai plus de 8 litres d’eau sur le sac. C’est lourd mais ça devrait être pas mal.





8h30 départ en laissant mon sac. Je cherche l’arrêt de bus . J’atterris devant la gare qui pourrait faire gare routière également. Renseignement pris, je suis passé devant le petit panneau de bus (étrange pour une ligne qui traverse la Sardaigne) et il faut acheter son ticket (8,10€ pour la 1er partie) au café d’en face. Heureusement les horaires que j’avais récupéré sont bon, du coup j’ai le temps de prendre un petit café croissant pour compléter le petit-déjeuner.



Je profite du trajet pour voir le paysage. C’est très montagneux et la côte est magnifique avec des falaises au bord de l’eau. Les villes sont vivantes avec beaucoup de petits magasins au rez-de-chaussée. Certains quartiers sont magnifiques avec de belles maisons en crépi rouge et en pierre de taille. Beaucoup d’oliviers et de vignes dans les campagnes qui sont très vertes. Il y a pas mal de cours d’eau ce qui est rassurant pour ma randonnée, les sources ne devraient pas être a sec. C’est vraiment une ambiance différente de nos villes avec les petits vieux aux terrasses des cafés avec leurs bâtons et les jeunes qui discutent en bande. Tu es fleurs partout. Arrêt d’1h30 et repas a Nuoro, changement de bus.

Visiblement le plus que l’on m’a indiqué n’était pas le bon, il n’arrivait pas directement à Santa Maria Navarrese. Le trajet par les terres étaient magnifiques la descente sur la côte était grandiose, elle suit le chemin du train que je vais peut-être prendre à la fin. Le temps est bien couvert par contre il y a même eu quelques gouttes à un moment. Par contre arrive à tortolì, le chauffeur me dit que c’est le terminus et qu’il faut attendre un autre bus. Après avoir regardé la carte je vois que je ne suis qu’à 2 heurs de mon point d’arrivée et je n’ai plus envie d’attendre pour encore faire du bus. La randonnée commencera donc d’ici. Je longe une route assez peu passante pendant quelques moments puis je bifurque par des petites routes qui contourne un étang. Paysage de marécage magnifique. Je trouve une figue de barbarie sur un cactus, je la mange mais je l’ai mal épluché, j’ai des petits piquant sur la bouche qui me gène quelque temps.












Après avoir passé des canaux d’irrigation entouré de roseaux géant, je me retrouve sur la plage bordée d’une dune. Au large une île qui me rappelle les îles madelena qui sont au nord de la Sardaigne. J’y étais passé voilier quand j’avais encadré en Corse il y a une quinzaine d’années. Honor une falaise abrupte tombe dans l’eau le sommet est encore dans les nuages.







Pour éviter de trop marcher dans le sable je fais un petit crochet dans les terres après une pause goûter. Lorsque je reviens sur la plage il n’y a plus de nuage au sommet des falaises qui sont mon objectif pour demain. Pour traverser une échappée d’eau d’un marécage je dois enlever mes chaussures point juste après je découvre une dune sauvage avec une forêt. Il est 18h30. La nuit tombe plus tôt que chez nous. Si je continue je vais me retrouve au départ du sentier proche de la tombée de la nuit. Je préfère m’arrêter dans ce petit passage sauvage. Juste derrière il y a les roseaux et une bande de sable bien plat et je suis à 50 m du rivage avec le bruit des vagues.





J’en profite pour faire un petit bain elle est pas super chaude mais on rentre quand même facilement dedans. Je reste écris mon blog au bruit des vagues avec la vue sur la falaise avant de faire une petite salade pour le repas.



