Après un départ en covoiturage avec Florence, Guillaume et Philippe (et la remorque tracté par la Sandero) à 17h15 et une nuit à l’hôtel bien reposante à Bordeaux (dormi 2h30 dans la voiture + 6h à l’hôtel), nous voici arrivé à 11h à Licq-Athérey.
Cet après-midi, c’est reconnaissance de la rivière avec tous les autres concurrents (une cinquantaine) du sélectif national de descente. Mais rapidement on voit bien qu’il y a un problème : un lâcher de 8m3/s d’eau était prévu de 10h à 17h, or il n’y a presque pas d’eau dans la rivière. Nous partons quand même par palanquée, entouré d’un groupe tout aussi conséquent de kayak qui se pose les mêmes questions. La rivière commence par une belle glissière avec un saut final de plus d’1m, rigolo. Ensuite, c’est une longue descente de plus de 2h20 dans une rivière très jolie, que je trouve rigolote car même s’il n’y a pas assez de hauteur, l’eau nous pousse et mon flotteur passe entre les rochers. C’est sur cela ne semble pas très praticable en mode compétition, difficile de palmer dans ce niveau, mais il y a de beau passage. La partie finale quand on rejoint la confluence du Saison jusqu’à Licq-Athérey, lle est plus profonde. On décide même de la refaire à 4, avec Alex, Gaël et Florence, juste pour le plaisir de glisser sur l’eau sans cogner les genoux (enfin, avec mes belles mousses, c’était beaucoup moins gênant !) Dommage, je n’ai trouvé ma boite d’appareil photo avent de partir, donc je n’ai pas de photos des navigations du week-end, pourtant toutes aussi belle les unes que les autres.
Nous apprenons qu’une des vannes ou un des conduits du barrage qui doit lâcher de l’eau est cassé, et du coup il n’y a que 4m3, pareil demain. A 17h30, on se retrouve tous pour le point sécu et consigne, mais l’annonce était prévisible, la compétition est annulée. Tout les inscrit sont sélectionné pour le championnat, même s’il reste un sélectif sur le Chalaux fin avril. Nous prenons donc l’apéritif qui était prévu pour l’après course, tout en organisait la journée de demain sur les autres rivières qui pourrais se naviguer malgré l’absence de pluie ces derniers jours. Petit tour de la petite ville, et installation au gite à Athérey entouré de champs et de moutons.
Samedi, nous partons tôt (7h30) nous remontons la vallée d’a côté, celle du Gave d’Aspe, avec une alternance de vallée et de passage plus étroit, avant de rentrer dans de superbes gorges (vers Etsaut), après avoir passé Bedous. Un premier arrêt à coté de la centrale d’Esquit nous inquéte : il n’y a presque pas d’eau. Je ne me suis pas occupé de la recherche du site, mais visiblement il y avais contradictions entre les site internet des kayakiste sur les niveaux d’eau, certains disant la rivière navigable avec le niveaux, d’autre pas. Visiblement c’est plutôt pas.
Arrive à un autre élargissement de la route ou l’on peut se garer, au niveau d’une passerelle sur un GR en dessus d’Etsaut, même constat, pire même puisqu’il y a des seuil de 2/3 m sans eau. Gros consortium entre les 40 ou 50 personnes pour savoir ce que l’on fait, où on peut aller. J’en profite pour descendre voir cette passerelle et l’eau de plus prés.
Nous décidons donc de naviguer sur le parcours P3, beaucoup plus bas, quand d’autres affluent sont venu grossir le lit du Gave, au niveaux d’Oloron Sainte-Marie. J’ai une petite appréhension que ce ne sont pas trop sympas si c’est du cailloux, j’aurais bien été randonnée, mais la première vision de la rivière me rassure : elle est plus profonde ! Nous somme une petite trentaine à partir juste sous un barrage, et dés le début, la rivière est magnifique, avec des roches en strate complétement chiffonné dans laquelle coule la rivière. on a une alternance de zone calme mais qui pousse quand même, rarement plus de 300m d’affilé, et des zone de rapide en classe III tranquille, juste comme j’aime. 2 barrage coupe le parcours, mais le 2éme est franchissable par une glissière qui fini dans une sorte de gros tube en béton rond, j’adore. Il y a aussi des petite chutes artificielle d’eau qui vienne des trop plein des usine électrique, sous lesquelles ont joue à passer dessous : plongeons par la pression de l’eau, massage et bond en avant à la sortie, c’est super rigolo. On passe aussi dans la ville, avec des façades de vieux bâtiments impressionnant, parfois plus de 5 étage coté rivière, mais il ne doit y en avoir que 3 cotée rue, les 2 du bas sont des ‘caves’. Mélange de couverture des mur en ardoise, en bardage, ou en vieux crépis parfois abandonnée, c’est très beau. Beaucoup de petites passerelle ou de pont assez haut pour certain, avec quelques passant. Une très bonne surprise pour ce tronçons.
Une partie du groupe (ceux de Paris, des Alpes) rentrent à la fin de la descente, mais notre groupe profite du lundi férié. Pique nique sur la plage du départ, face à la chute d’eau du déversoirs (trop puissante celle là pour jouer, certain on essayer ce matin et ont perdu leur casque ou leurs lunettes !) et c’est reparti pour la même descente, un peut plus rapide puisqu’on la connais cette fois. toujours autant de plaisir, un peu plus de spectateur en ville cet après-midi, mais pas comme quand on traverse pont aven en hiver !
Pendant que les conducteur font la navette (récupéré la/les voitures laissé au départ), nous remontons vers Oloron à pied en passant devant le Château de Légugnon.
Retour au Gite-dortoir que l’on a réservé une nuit de plus, il est 17h20, le soleil n’est pas complétement couché, alors je pars faire une petite ascension du chapeau de gendarme pas loin. Ça grimpe fort sur un petit sentier dans les herbes, parsemé de quelques fleurs qui reste encore. Je ne traine pas car la nuit sera vite là, si bien que malgré que l’on soit le 10 novembre, je me retrouve torse nu à la tombé de la nuit en arrivant à un panorama. ca continue un petit peux dans une zone plus rocheuses et boisée.
Apéritif, Repas, et après une bonne nuit, nous faisons les sacs et le ménage. 7 d’entre nous partons sur la Nive, un peu après Saint-Jean-Pied-de-port. Cela ne fait pas un gros détour, cela nous réduit même le temps de retour pour cet après midi en accédant plus vite à l’autoroute. Mise à l’eau sur une rivière un peu plus large, ar avec 2 jolie seuil à vague : un ou on s’amuse au départ (cf vidéo), et celui du pas de Roland, dans une petit gorge bordé d’une petite route.
Petit loupé à la fin, on décide de continuer un peu plus loin que là ou Magalie attend, il y a une incompréhension, et Ivan part devant nous pour vérifier qu’il ne reparte pas du point de rendez-vous. Mais il dépasse le points, du coup on passe 1h30 à le chercher, jusque sur la rive dans la ville suivante. Rien de bien grave, il s’était arrêter un peu après, mais il était compliqué de revenir à pied pour lui.
Finalement le week-end compétition c’est transformé en week-end loisir, c’était très bien, je préfère vraiment ça !