Encore une bonne nuit, vaguement réveiller par un chevreuil qui a dû passer près de la tente sans rester, ça ne m’a pas vraiment préoccupé en fait, je suis installé chez lui.
Au matin il faisait déjà vraiment bon, je ne me suis pas gelé pour sortir du lit et préparer le petit foyer. La tente est par contre un peu humide de l’intérieur, je la sécherais à mon retour à Concarneau.
La journée commence comme prévu sous le soleil, mais aussi par une bonne grimpette jusqu’aux Roche du Mas. Ça sent le printemps avec ce beau soleil.
Arriver sur le bord de la falaise, la vue est chouette. Je peux voir avec le zoom x50 du téléphone que mon fourgon est bien à sa place. Je pose le sac pour longer un peu la falaise, c’est plus agréable vu le trou juste à côté. Au bout, on voit toute la partie nord, de La-Chapelle-en-Vercors aux chaines des Montagnes du Lans. Je repère le sentier en face, à travers bois et champs.
10h, je redescends. Je croise le 3ème promeneur de tout le séjour, un chasseur qui surveillais s’il y avait des sangliers qui remontais par la falaise. Nouvelle pause pour changer de tenue, le soleil donne bien, quelques fruits secs (il en reste au moins la moitié de la boite), et je continue, en croisant plus de route, camping et gites.
J’ai mal chargé la montre cette nuit, donc elle a coupé, je mets la suite de l’enregistrement GPS sur le téléphone pour la fin.
12h30 je suis de retour au fourgon après une superbe aventure.
Bilan : Difficile à certainement moment de croire que l’on est en pleine saison de sport d’hiver. Ici entre 1200m et 1400m d’altitude, il n’y a plus ou pas de neige, et toute l’activité habituel est morte. Les pistes, station, activité de ski sont déserte en plein cœur de la saison d’hivers. Du coup je n’ai pas vraiment fait un séjour raquette, mais c’était bien varié et avec de bonne condition, vu que je n’ai eu ni pluie (le pire !), ni longue journée complétement grise. J’ai quand même fait un peu de raquette (après le ski des 3 premiers jours), même si c’est loin du séjour initial avec tente dans la neige et pulka. Vivement la prochaine occasion l’hiver prochain, en espérant qu’il fasse froid cette fois.
Je rentre avec au moins 1 jours de nourriture en rab, que j’ai donc porté pour rien ! Je valide le nouveau Matelas, le Therm-a-Rest NeoAir XTherm NXT acheté chez Lyophilise.fr, à Lorient, plus confortable, pas plus lourd, plus chaud, plus facile pour organiser le sac et beaucoup moins encombrant. Mais il prend 4 à 5 minute à gonfler avec un ingénieux système de sac qui fait pompe.
Je n’ai pas essayé le nouveau piolet, il n’a pas quitté le sac. Les raquettes sont toujours bien (merci maman !), un peu lourde pour ce type d’alternance randonnée pédestre/raquette, mais j’imagine on transporte une pulka et qu’il faut la porter dans des parties sans neige. C’était donc encore une super aventure.
Après avoir posé mon sac, je recherche un petit restaurant (qui prend la carte ticket restaurant, j’ai 450€ dessus à utiliser !). Après un tour dans la partie basse du village que je n’avais pas faite, je reviens finalement à l’Hôtel des Sport (https://www.hotel-des-sports.com/le-restaurant.html), juste en face du fourgon pour un délicieux repas : Tourte du pays, Agneau, poêlée de légumes de saison, pennés au parmesan, décoté de petites fleurs comestibles et tiramisu à la châtaigne. Une bonne détente.
Retour au fourgon, 25 minutes allongé sans vraiment dormir mais en me relaxant bien, et j’ai pris la route du retour.
Descente par le tunnel des Grands Goulets, qui débouche dans une gorge profonde (350m d’altitude) et étroite, coincé entre le Rochers de l’Allier (1270m) et la Montagne de l’Arp (1293m) (soit près de 900m de falaise sur moins de 1200m de large !). Encore une route en lacets et à moitiés creusé dans les falaises. Juste à la sortie, plusieurs village magnifique (Pont-en-Royans en particulier), il faudra prendre le temps pour une visite plus approfondie.
Le reste du trajet alternant petite route de campagne et autoroute est vite passé, je n’étais pas fatigue, j’étais alternativement encore dans mes montagnes à la neige ou en été, déjà sur la piste de fest-noz, ou dans mon diorama Lego… arrêt à moins d’une heure de Poitiers, mais trop tard pour m’arrêter de nouveau chez Gaëlle pour repartir tôt le lendemain.