Départ des pistes ce matin, pour descendre vers le plateau du Vercors, par de superbe route encore.
Je suis donc allé chercher mon colis à la poste restante : un piolet léger et une pelle à neige qui s’y fixe. Les copains avec qui ont l’habitude des bivouacs en hiver m’ont conseillé une pelle à neige et un outil pour casser la glace si les piquets de pente gel. Par précaution, et même si je ne pense pas me retrouver avec une tente qui gel sur place cette année, j’ai vu et commandé le Piolet Venom LT Tech de Black Diamond, avec un Godet Transfer LT Blade qui utilise le même manche, et donc un sacré gain de poids pour un outils non négligeable (240+405g) qui ne sert qu’à la sécu à priori.
Visite rapide de la ville, son exposition à ciel ouvert sur la guerre de 39-45, l’église, l’office du tourisme.
Là, la conseillère m’a proposé une carte avec tous les circuits et embranchement du plateau du Vercor, qui vas bien compléter mes carte IGN au 25 000ème du téléphone. Elle me conseil le GR de pays© « Tour du Vercors Drôme », qui dessine un 8 avec pour centre La Chapelle-en-Vercors, ainsi que plusieurs petit conseil ou détail sur certain passage. Je pense partir au début sur la partie sud, en commençant par remonté sur le domaine skiable retrouver un peu de neige, et pouvoir faire au moins ½ journée de raquette. Sinon j’ai un copain des Glénans qui a fait une nuit de l’autre côté du plateau, du Col de Rousset à Le Grand Vermont (2341m) aller-retour, avec une nuit en haut. C’est plus haut, mais il me dit avoir eu finalement plus de glace que de neige, et beaucoup de vent, qu’il a eu froid en haut malgré avoir creusé un trou dans la neige pour mettre sa tente. On verra selon mon avancement, mais en solo sans avoir d’expérience précédente, à voir. Entre temps, j’ai appris que le week-end ne nage en eaux vive potentiellement prévu dans 4 jours est annulé faute de précipitation partout en France, et Goulven me propose lui un Fest-deiz dimanche après-midi à Pornic, donc ça cadrerait une fin de circuit vers samedi.
Après quelques courses de frais et de pain/pâtisserie, retour au fourgon sous un grand soleil qui me permet de regarder mieux la carte, et de déballer tout mon sac pour en refaire l’inventaire au vu des condition. Lui qui faisait 13,5Kg (sans l’eau) quand je l’ai pesé, le voilà beaucoup plus lourd avec les fruits et légumes frais que j’ai ajouté pour les repas, et cette fameuse pelle. Bon, on verra, c’est l’hiver j’ai peur de manqué.
J’ai pris une douche dans le fourgon (il faudrait vraiment réparer la pompe de vidange du bac de douche !), pris le repas au soleil en finissant les bocaux de ratatouille et de Mirabelle du jardin, et c’est le départ.
Direction d’Ouest, je quitte rapidement la petite ville par des sentiers à travers les veilles bâtisse et fermes et me voilà sur de petit sentier entre 2 haies, sur le plateau. Paysage sans neige, bonne température, herbe sortie de leur couvert de neige.
Grand soleil, j’hésitais en partant à mettre un collant sous mon pantalon léger, j’ai fini en short à 16h, mais il faut changer souvent de tenue entre bonnet et short !
Et petit à petit, le chemin part sur le flan de la cote qui monte tranquillement vers le Col de Carri, à travers les bois, avec parfois une petite clairière plus plate, avec une maison isolée, une source…
Au Col de Carri, un chenil est présent avec de beau chient de traineau, un peu bruyant au début. Je traverse la route et continue sur une route forestière, plus à des altitudes avec des plaque de neige. Le soir approche, je me rends compte que j’ai dû faire tomber mon bonnet en polaire. Je pose donc mon sac et mes bâtons sur le bord (il n’y a personne de toute façon,), et redescend sur 1.8km, léger comme l’aire récupérer mon bonnet, que j’avais remis un peu plus bas dans une clairière ventée, et réenlevé juste après. Effectivement je le retrouve (facile, il est rouge !), de toute façon j’en avais besoins pour continuer ma randonnée. J’alterne très souvent entre les gants polaires, ceux tissus et mains nues, et pour la tête entre bonnet polaire avec ou sans le tour de tête en ‘écharpe’ au cou, tour de tête sur la tête, (juste pour les oreilles), et tête nue. Ça m’a suffi toute la semaine, et c’est facile à mettre en poche (que je ferme à partir de maintenant).
Du coup je rejoins mon sac et la nuit tombe déjà, je fini à la frontale pour planter la tente à l’abri sous les bois sur un terrain bien plat et en même temps à 50m d’un belvédère qui promet de belles photos à l’aube (et où l’on a du réseau !). L’installation est facile, je suis rodé maintenant avec ma tente, et mon petit réchaud à bois qui me permet de manger une bonne soupe avec des nouilles et une salade fraiche. Je vais profité de la vue et du ciel étoilé au belvédère, mais comme toujours, la fatigue me gagne vite et je m’enfonce dans mon duvet pour une bonne nuit au chaud.
