Cet après-midi avais lieux la 1ère marche des fierté (ou Gay Pride à l’ancienne) à Quimper. Le projet avait été initié par l’association Phénix depuis quelques année, mais repoussé avec le Covid. J’ai décidé d’y aller pour montrer qu’il y a des homo en Bretagne, et puis parce que je n’ai pas participé a ces marche depuis mon départ de Paris, donc vers 2005 ou 2006.
Quel ne fus pas ma surprise de voir en arrivant un peu après le départ tant de monde ! Je ne m’attendais vraiment pas à cela pour une 1ère, et dans une ville comme Quimper (63 000 habitant).
Arrivé sur la Place St Corentin, c’était noir de monde (ou plutôt arc-en-ciel de monde !), le dernier des chars a mis du temps a pouvoir s’y arrêter. Malgré les quelques petite goute de crachin breton qui n’a arrêter personne, le reste de la journée était plutôt beau, avec même du soleil sur la fin. J’ai été très surpris par le nombre de jeunes adulte, 18-25 ans, et de fille. Ça contraste avec mes souvenirs de celle de Paris beaucoup plus masculine. J’ai été aussi surpris par le nombre de transsexuel (jeune en particulier) qui n’hésitait pas être torse nu pour montrer leur opération. On n’en voyais jamais il y a pas si longtemps, et j’ai bien vu sur les réseaux sociaux que cela se démocratisait.
Bref, revenons à la fête, il y a eux ensuite une représentation d’une troupe de danseurs breton de Danserien-Kemper – Cercle d’Ergué Armel, magnifique, avec une mise en scène avec un miroir et 2 groupe qui s’affronte et se mélange. C’était vraiment bien après 1 ans de danse de reconnaitre certains pas, et de voir ce spectacle très pro. Les danseuses et danseurs était très bon, et la musique vraiment originale et entrainante. J’ai fait un petit montages vidéo :
Petit discourt de la Maire de Quimper, ou j’ai appris qu’elle avait déclaré la ville ‘Zone de liberté LGBTQI+‘, en réponse aux zones « sans LGBT » en Pologne. Quel belle 1ère initiative en Europe, suivi depuis. Ensuite se sont succéder des chanteurs, pom-pom boys, concours de Drag-quine, puis DJ. J’ai mangé sur place en regardant les stands des association, peu nombreuse il est vrai. Je ne suis pas resté le soir, mais j’espère bien qu’il y en aura d’autres dans les années à venir.
