Petit déjeuné à 7h30 pour partir au plus tôt, c’est dés 8h que notre petit groupe de 11 sportifs attaquent l’ascension du village de Pollina, à 750m.
C’est une belle balade que nous faisons, entre les maisons et les cultures d’olivier et maraichère. Ça monte, mais le spectacle des nuages bas qui vienne de la mer est saisissant. Arrivé au village, on a l’impression qu’il est sur une mer de nuage (coté mer, l’autre coté est dégagé).
Cette fois nous arrivons dans le village, par les petite rue aux pied d’anciens remparts.
On arrive devant un très jolie bar, fait en boit de palette, plein de fleur et d’aromatique. Malheureusement il est fermé. Juste à ce moment, une fourgonnette arrive en klacsonnant : c’est une ‘marché ambulant’ de fruit est de légume. Andréa acheté une tranche de pastèque que nous dégustons assis à une table.
Nous montons ensuite à l’ancien château, dont il reste des ramparts, des portes, et une tour. C’est un superbe point de vue sur la région
Vers midi, une partie du groupe redescend, une autre reste pour trouver une restaurant, moi j’ai décidé de partir plus vers l’intérieur, pourquoi pas essayer d’aller voir les fameuses gorge de Tiberio qui sont un peut plus en amont de la rivière Pollina qui coule en bas du village du même nom.
Sortie de la ville par le bas après avoir acheté une grande bouteille d’eau, je passe cette fois sur des chemin de terre, entouré d’herbe qui borde le chemin, et d’oliviers. Il fait très chaud, mais une petite source me permet de me rafraichir. C’est une jolie descente alternant culture privé, sentier, zone un peu plus humide bordé de fleurs. Les odeurs de plantes méditerranéenne sont très forte, je me régale. El les fleurs sont tellement colorées.
12h45, c’est l’heure du pique nique que l’ont peut prendre le matin, cela fait du bien. Je repars ensuite, mais le chemin que je suivant avec les vues satellite est coupé d’une clôture. Je la longue un long moment, mais cela deviens de plus en plus dur. C’est bien dégagé des 2 cotés, en face il y a de superbe olivier, mais c’est de plus en plus escarpé. Il y a plusieurs fois des ‘portillons’ comme nos clôture à vache/mouton en montagne, et des échelles qui passe par dessus, mais je n’ose pas, je vois une propriété au loin. Aprè-s 2 ou 3km comme ça, je retrouve une route qui ne part pas du tout du bon coté, je décide donc de continuer à descendre à travers la ‘savane’ vers la rivière. Effectivement arrivé en bas, je vois une route avec un grillage à animaux, de décide donc d’entrer. Effectivement, la route est belle, je longe la rivière à quelques dizaine de mètres, et des plantations d’oliviers bien aligné sont de taille impressionnante. Finalement j’arrive vers les 2 maisons vu du haut, qui doivent être utilisé lors de la récolte des olives. D’ailleurs autours des maison (avec une fontaine est un bassin), il y en a des encore plus majestueux, de plusieurs siècles voir millénaires.
Cette fois je ne suis plus dans la culture d’olive, j’ai repasser plusieurs clôture à vache, et je me dirige vers la crête qui monte en longeant la vallée de la rivière Pollina. C’est magnifique, je longue une clôture, qui a été aussi refaite très récemment, vu que je tombe sur des outils et des casques de chantier à mi parcours. Malheureusement, le sort est contre moi, au bout d’un moment, la clôture n’est plus neuve, et la longer deviens encore plus compliquer que tout a l’heure. Je suis durant 750m obligé de franchir une végétation dense, qui pique en plus. Je me dirige au GPS pour essayer de regagner une route sur le haut, que j’atteins après beaucoup de temps perdu. Mais bon, j’aime l’aventure, là je suis servi.
Je commence finalement à redescendre par une vieille route de terre raviné, cette fois cela devrais mener vers les gorges… C’est plaisant, plus facile que la monté, et enfin une vrai route. Sauf qu’a un moment, ca tourne brutalement vers le bas. La route devrais continuer, je regarde le GPS, autour de moi… Effectivement, en face, il y a un ravin, et la route est tombé 50m plus bas surement depuis quelque année. Pourtant je suis à moins d’1km à vol d’oiseau des gorges…Il est trop tard pour cherche à progresser, je suis très loin de l’hôtel, et je ne sais pas comment cela vas ce passer en bas. Donc je décide de prendre la route qui m’amène relativement sans embuche vers la rivière. C’est très sec, je n’ai pas vue une seul sources qui donne de l’eau depuis celle du bas de la plantation d’olivier.
Ça y est cette fois j’y suis, un peu en aval des gorges, mais ce n’est pas grave, car c’est magnifique. J’irais de toute façon aux gorges en excursion avec l’hôtel, car même si c’est très calme, l’eau est chaude et les rives bordé de fleurs. Je longue la rivière durant de longs kilomètres, passant parfois pas loin de ma route aller, parfois juste 300 ou 500m plus bas. Parfois les pieds dans l’eau, parfois sur les chemin de vaches ou d’autres animaux. J’ai bien du traverser 16 fois la rivière. Mais j’avais prévu d’autre chaussure pour cela, puisque c’était précisé pour la visite des gorges. Il y a encore quelques clôtures grillager qui barre la rivière, ce soit vraiment être des zone de pâturage à d’autre saison. C’est encore un peu l’aventure puisque je ne suis pas une route ou un chemin, mais je suis sur que la rivière vas vers la mer !
J’arrive enfin à un endroit où je vais pouvoir sortir du lit de la rivière pour rejoindre une route qui ne remonte pas trop. Un peut plus loin, alors que je regardait une ruine de maison au loin, je suis arrêter net : encore un serpent ! Pierre en a vu un filé ce matin sur la route, j’en ai vu un autre long et noir filé à mon approche dans l’après-midi, mais celui là reste sans bouger à 3m. Après quelques photos (attentions pour ceux qui sont sensible aux serpents, passer vite la photo suivante), je suis obliger de lui lancer quelques cailloux à 10cm de lui pour qu’il daigne tous lentement partir. La spécialiste des animaux et des serpent du SDIS du Finistère a confirmer que c’était une Vipère Aspic, qui venais surement de manger vu la grosseur et la lenteur des déplacements.
Enfin, je vois les viaducs apparaitre, c’est l’autoroute qui longue la cote nord de la Sicile. Une alternance de tunnel est de viaduc, à quelques centaines de mètre de la mer. c’est assez impressionnant à voir, et à rouler dessus, surtout que tout est doubler pour chaque sens de circulation. Bref, j’approche de la mer, au niveau de Finale, la petite ville à coté de l’hôtel. il reste quand même 1h30 de sentier, qui longe des vergers de citronnier, oranger, figuiers, vignes… puis quelques serres, la ville, et enfin je rejoins l’hôtel. C’est vraiment dommage qu’il n’y ai pas de vrai sentier de randonnée balisé, c’est vraiment des paysages magnifique, et très varier en plus.
20h20, j’arrive, heureux de ma journée. Bientôt la nuit tombe, je prend une douche bien relaxante puis rejoins les autres pour un petit verre d’apéritif et un bon repas. j’ai quand même bien crapahuté, 32km et 1700m de dénivelé dans chaque sens. Ce soir, je vais directement au lit, demain c’est la visite de l’Etna, réveil 6h !