Alpes Jour 5 : de Montgenèvre à Villar-St-Pancrace, Briançon

Réveil ce matin, dans la vallée à l’ombre. Petit déjeuné, aujourd’hui je croise des villes, mais mes poubelles sont vraiment petites pour ces 4 derniers jours. Je prend le chemin qui descend vers Montgenèvre, en longeant au début des travaux grandiose qui doivent servir à limité les inondations lors des orages. Puis un chemin forestier, avec des pistes de ski et des remontes pentes.

Arrivé à Montgenévre, je bifurque un peu vers l’Italie car un point de vue est noté sur la carte. Sauf que les arbres ont poussé, il n’y a plus de vue. Je fait demis tour, juste au moment ou je vois 2 gendarmes qui font le piquet sur le bord de la route. Ça a du leurs faire drôle de voir un gars avec son sac à dos qui fait demis-tour en les voyant (même s’il surveillant plus les gens qui passe de l’Italie vers la France) ! La stations de Mongenévre fait un sacré choc, c’est une station de ski avec ses appartement et ses magasins (fermé) typique des stations. Je la traverse rapidement, un peu ailleurs dans ma tête.

A la sortie de la ville, comme le GR5 suit la route N94, je prend une petite rue qui me mène au chemin de Sestrières, un peu au dessus, normalement il rejoint le GR quelques kilométrages plus loin, après une descente en lacets. Je retrouve les petites maison de montagnes, puis les fleurs, et les routes en pierre dans les bois. Je suis bien content de cette petite route ‘de traverse’. J’arrive en vue d’une aire de pique-nique avec une Yourte en contre-bas, de belles tables en planche d’arbre avec l’écorce. Et surtout une fontaine avec un lavoir en bois. J’y ai donc fait ma lessive, surtout les chaussettes car cela devenait urgent (surtout si je mange au restaurant à Briançon ce midi)! Dans la foulée, je me rase, et comme visiblement personne ne passe par cette petite route isolée dans la forêt, je me lave complètement, en finissent carrément dans le plus simple appareil dans le bain du lavoir. C’est vivifiant, mais sacrément agréable. Cela complète les sensations de chaleur de l’air, de froid de l’eau, mais aussi d’humidité ou de vent sec sur la peau (surtout les épaules ou le dos qui n’en a pas l’habitude).

Il faut bien répartir, je rejoins rapidement le GR5 un peu plus bas, avec un passage très sympathiques au milieux de champs, de petite villages, de sentiers avec des maisons isolées, des bois et des vues sur les reliefs colorés en face. Les forteresses de Briançon commencent à apparaitre, surplombant la Durance que je suis depuis ce matin.

J’arrive après un couloir entre les 2 forteresse au Pont d’Asfeld, une belle arche de 40m d’ouverture à 56m au-dessus de la Durance. Il est légèrement en contrebas, fortifié par des murs, et on voie bien que sans ce pont, la rivière n’était pas simple à franchir. Il est déjà 12h50, je visiterais la vielle citée après, il est l’heure de manger. Et justement une terrasse se présente à moi, je m’y arrête pour un copieux et délicieux repas en terrasse. Peu après m’être attablé, pendant que je sirote mon apéritif offert, 3 gars dans les 35/40 ans s’installe juste derrière moi pour une fondue, la spécialité du restaurant (vu la chaleur, je n’aurais pas osée !). On engage la conversation sur mon sac et ce que je fais là, en anglais. L’un est Italien, l’autre Américain et le troisième anglais. Il était chez l’italien pour aller voir la final de l’eurovision (à Turin, pas loin), puis profitait de la semaine dans la maison de la mère de l’un d’eau à Briançon. Nous avons continué à parler durant tout le repas, jusqu’à presque 15h. Puis j’ai repris mon sac pour la visite de la cité, le ventre bien remplis.

Visite de la vielle ville et des des remparts fortifié, truffé de portes, d’escalier et de mâchicoulis comme j’aime. Je pensais à Goulven qui m’avais dit l’autre fois qu’il aimait aussi les châteaux fort.

Descente par un par cet une esplanade avec un plan d’eau où plein de familles et de jeunes flânaient en ce bel après-midi. Contraste avec la suite pour arrivez vers une zone commerciale.

Course dans un magasin bio immense dans une zone commerciale, j’ai vu plein de truc que j’avais dans mon sac, la prochaine fois de veillerais ce point. Pareil il y avais un Inter-sport à coté avec des repas lyophilisé… par contre, c’est vraiment horrible ces zone commercial quand on arrive de la montagne !

Après être remonté presque 45 minutes pour sortir de la ville, je me suis rendu compte que j’avais perd ma gourde filtrante en voulant la remplir à une fontaine. Mais quand ??? je l’ai montré ce midi aux 3 gars, depuis je ne m’en rappel plus, mais je me suis arrêter dans 2 boutiques en centre-ville pour acheter des cartes postales et un briquet, et à la boutique bio. Et en plus le ciel d’assombris bien, j’aurais aimé sortir de la ville pour planter la tente au plus vite. Demi-tour, finalement elle est bien devant la boutique bio.

Je remontre, j’en ai marre de l’éternisé dans ces zone commercial et pavillonnaire pas vraiment agréable. Et le ciel est de pire en pire. En plus, je ne sais pas ce qui se passe, mais mon téléphone n’a plus de batterie, et la batterie externe est vide aussi ! si j’avais su, je l’aurais chargé aux restaurant ce midi, il y avait des prise a côté de moi !

Bref, ce qui devait arriver arriva, la pluie démarre brusquement au milieux des coups de tonnerre. Je cherchais un distributeur dans le centre-ville de Villar-St-Pancrace, je me réfugie donc sous le porche d’une église, durant plus d’une heure, à attendre que la pluie s’amenuise, histoire de pouvoir repartir. En attendant je remplis les bouteilles à la fontaine à coté, et je mange la roquette sauvage que j’avais ramassé ce matin à coté du pont. Il commence à faire un peu frais avec les vêtement qui mouille.

La pluie s’atténue enfin, je repars pour 2km histoire de sortir de la ville, et je plante la tentes à coté de la chapelle St Laurent, bien tranquille un peu au dessus des dernières maisons. Il ne pleut presque plus, et cette fois je monte la tente dans le bon sens, en prenant soins de ne pas laisser les affaires sous la pluie. J’éponge tout avant de tout ranger, et j’arrive finalement chauffer de l’eau à l’alcool pour un plat chaud, et la petite tisane.