Alpes Jour 1, de Modane à La Losa

Départ 5h20 en train de Rosporden où j’ai laissé la voiture pour 17 jours. Je me suis rendu compte hier soir que mon filtre pour avoir de l’eau potable est bouché. J’ai donc prévu de passer par les boutique Au vieux campeur à Paris, puisque j’ai 1h40 pour le transfert de la gare Montparnasse à la Gare de Lyon. Mais non, forcément, le train a un problème à Vanne, et a donc 45 minutes de retard. C’est vraiment trop court pour faire la course. En cherchant sur le net, j’ai bien vu qu’il y avait un petit magasin d’article de sport à Modane et d’autres à la station de Valfrèjus, juste à coté (je peux y passer sans réel détours), mais j’ai peur qu’ils ais surtout des trucs de ski.

Le trajet deviens long (10h), mais après Chambéry, on rentre dans un paysage de montagne. C’est magnifique de revoir ces hauts reliefs, mais l’inquiétude monte petit à petit : je me rend compte que les sommets sont bien enneiger, alors j’essaye de prendre des repères sur la carte pour savoir à quel altitudes ils sont. Difficile à dire… C’est vrai que je n’ai pas trop d’idée de la possibilité de randonnée mi mai, j’ai entendu plusieurs fois que le GR20 en Corse peut être fermé jusqu’à mi juin à cause de la neige, mais je n’ai pas vraiment fait le lien. Toutes mes belles perspectives de monter au Tabor, ou d’en faire le tours par les PR leurs multiple variante tombe à l’eau : le but c’est de savoir si ça passera ! (et de trouver un filtre à eau).

Sortie de la gare à 15h, je me rend à la toute petite boutique, et le vendeur m’amméne a un rayon avec plusieurs types de filtre. Il m’en conseil une sous forme de gourde souple, prix normal, et plus pratique que celui que j’avais avant. Il permet de boire, mais aussi de sortir de l’eau pour la cuisine ou d’en transvaser dans une autre gourde (contrairement au paille ou aux gourde rigide où il faut aspirer) ! super !

En sortant de Modane, je trouve sur un banc un petit cœur en bois avec des perles, je l’a accrocher à mon sac avec un des mousqueton du panneau solaire. Ce sera mon porte bonheur, c’est rigolo en plus ça fait un très léguer petit cliquetis. Je fait le plein d’eau à un robinet à la sortie de la ville, et je m’enfonce dans une forêt (bordé de travaux à moiter sur le GR5, heureusement sans coupure), par un sentier qui monte bien.

Le petit jeu qui vas durer 12 jours commence, à savoir trouver dans le paysage les marques de GR, blanche et rouge pour le GR, peut être plus tard jaune ou jaune et rouge… C’est déjà magnifique, la forêt, mais aussi les roches qui ont été énormément ‘travailler’ par la nature lors de la formation du massif du Tabor. Une dernière vue sur Modane, puis je longe une route forestière, avec à gauche un ruisseau beaucoup plus bas dans un ravin, et en face Valfréjus qui apparait entre les arbres. Ça montre bien, il fait chaud mais cela alterne entre la forêt et les zone plus dégagé, et on est déja à 1500m d’altitude, donc le temps que je me cale, je fais plusieurs changement de vêtements. Le contraste avec les journée aux bureau est grand. J’ai dés le début utilisé les bâtons de marche, et je dois bien m’en servir, vu que je sens que ça tire au niveau des triceps. C’est vrai qu’en plus mon sac n’est pas au plus léger !

Le sol lui est tapissé de jeunes pousses de plantes et d’arbres, de fleurs rase, d’orchidée… Le ciel bleu avec des petit cumulus poussé par le vent frais. Les sommets sont saupoudré de tache blanche…

Les odeurs sont très prenantes, le nez n’est pas encore habituer à ces nouvelle senteurs de montagne, de forêt. Une petite madeleine de Proust olfactive qui rappel les vacances à la montagne avec mes parents. Puis c’est l’élément aquatique avec ses sons, l’odeur et la sensation d’humidité fraiche qui complète les sens, avec des petits torrents qui traverse la route, ou des petites cascades le long des falaises.

Au milieu des paysages de fleurs (je mange et cueille quelques primevères pour la salade de ce soir) un petit hameau fait en belle pierre. Il y a bien une belle cascade juste au dessus, mais c’est une drôle d’implantation. Je comprend un peu plus loin, il y avais des mines juste à coté.

Je me régale de la flore, très coloré. J’avance bien, et me voila en face de la première plaque de glace de l’hiver dernier, on est à 1800m. Je suis tout content, mais heureusement elle n’est pas sur le chemin. Je suis toujours le GR5, j’avais lu le parcours sur le guide dans le train.

Après avoir passé une première vallée, je continue une belle grimpette, mais la faim se fait sentir. Je m’arrête donc devant une jolie maison, sur en banc avec un petit point d’eau, pour manger la salade multi légume que j’ai faite avant de partir. J’y ai ajouté les fleurs de primevères, et avec les citrons aux gout de mandarine de la terrasse à Concarneau, c’est très exotique.

Je repars ensuite, et croise un couple de randonneurs qui descend. Il me disent que c’est possible de monter au refuge malgré la neige, que ‘ça passe’. Effectivement il y a de plus en plus de plaque de neige, qui fond bien en créant des petits chemin d’eau un peu partout à travers le paysage de sortie d’hivers, avec son herbe brulée, des petits résineux verts et les feuillus sans feuilles. Elles commencent même pour 2 d’entre elle à ‘déborder’ sur le chemin. La fatigue arrive bien avant le col de la vallée étroite, j’ai déjà monté 1555m, je n’arrive plus a monter, le train, ça fatigue. Je décide de poser ma tente pour la nuit sur la terrasse plate d’un chalet fermer. Je suis à l’abri du vent qui n’est pas négligeable, je n’ai pas envie que la tente s’envole si le vent monte dans la nuit, je ne connais pas suffisamment la montagne. Il y a un tuyau qui amène un peu d’eau, une superbe vu sur la vallée, des jolies plaques de glace pas loin, une table pour le petit déjeuné, c’est parfait.

Je peaufine l’installation dans la tente, l’avantage avec cette Tente MSR – Hubba NX Solo (et du fait que je ne suis pas grand) est que j’ai de la place pour mettre les affaires et le sac dedans, et les chaussures, bâtons et réchaud quand il est chaud dans l’avancée, et que je peux garder la belle vue du soleil couchant avant de m’endormir.